Abdelaziz Filali Sadouk : «Le projet E1P7 s’intéresse aux enfants en situation d’handicap»


Abdelaziz Filali Sadouk Pour Abdelaziz Filali Sadouk, les classes intégrées sont destinées aux enfants aux besoins spécifiques, et profitent aussi, dans le cadre de l'éducation non formelle, aux autres enfants non scolarisés ayant atteint l'âge de la scolarité obligatoire.


ALM : Comment peut-on définir le concept des classes intégrées ?
Abdelaziz Filali Sadouk : Je dois tout d'abord rappeler que le plan d'urgence de l'éducation nationale 2009-2012 comporte 23 projets dont le projet E1P7, qui s'intéresse notamment aux enfants en situation d'handicap ainsi que les enfants non scolarisés ayant atteint l'âge de la scolarité obligatoire. Ainsi on a procédé à la création des classes intégrées bien adaptées aux besoins d'apprentissage de ces enfants. La nouveauté dans ce projet réside dans le fait qu'il s'intéresse non seulement aux enfants en situation d'handicap, mais profite aussi et dans le cadre de l'éducation non formelle aux enfants des rues, les enfants surdoués, les enfants des immigrants de retour au Maroc.

Quel est l'objectif principal du projet E1P7 ?
Le projet E1P7 a de multiples objectifs permettant l'intégration scolaire de ces enfants dans les meilleures conditions. D'ailleurs, il est de notre devoir de travailler pour leur garantir le droit à la scolarité sans discrimination. Contrairement à l'apprentissage au sein des sièges d'associations ou des centres spécialisés, ce projet permet particulièrement aux enfants aux besoins spécifiques de côtoyer les élèves des classes ordinaires et de poursuivre avec ces derniers certains cursus dont le dessin. C'est pourquoi et parmi les dispositions du projet E1P7 figure l'organisation des stages de formation au profit des éducateurs, des enseignants et des directeurs des établissements scolaires qui abritent les classes intégrées.

Quels sont vos partenaires dans ce domaine ?
Les classes intégrées pour enfants aux besoins spécifiques ont été créées à Tanger et Assilah grâce à des conventions de partenariat entre la délégation et des associations militant dans ce domaine, dont l'Association de réadaptation à base communautaire, l'Association «Les enfants du paradis» et l'Association «Espoir pour enfants autistes». Alors que des classes intégrées sont destinées aux autres enfants non scolarisés dans le cadre de l'éducation non formelle, et ce grâce à des conventions de partenariat signées entre autres avec l'Union nationale des femmes marocaines.
Le 03-02-2011 à 09:55
Par : Najat Faïssal
DNCR à Tanger

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