Le CCDH lance un programme de renforcement des capacités des associations locales à Tan-Tan

Agadir, 20 sep (MAP)- Dans le cadre du programme Réparation communautaire du Conseil consultatif des droits de l'Homme (CCDH), l'association "Chouala pour l'éducation et la culture" a organisé, récemment, une rencontre pour lancer le projet de renforcement des capacités des associations locales à Tan-Tan.Ce projet, qui vise le renforcement des capacités des associations locales, la duplication du savoir-faire acquis et la constitution d'une équipe d'animation communautaire, fait partie de cinq projets sélectionnés au niveau de la région de Tan-Tan par le comité d'évaluation et le comité de pilotage du programme réparation communautaire, indique un communiqué du CCDH parvenu lundi à la MAP.

Au cours de cette rencontre, des interventions ont été faites par le représentant du Bureau régional administratif du CCDH, Anouar Nourdine Errida, et le représentant de l'Unité de gestion des projets de réparation communautaire de la CDG, Dahmani Khalifa. Une présentation du projet de renforcement des capacités des associations locales à Tan-Tan a été faite par Abdelmakek Liderbi de l'Association Chouala.

Selon le CCDH, les quatre autres projets sélectionnés concernent la valorisation du patrimoine local par la promotion des métiers artisanaux, l'organisation d'activités touristiques, un centre polyvalent d'intégration socioéconomique des personnes handicapées et des personnes démunies, et la lutte contre la désertification.

Le coût total des cinq projets sélectionnés dans la région de Tan-Tan s'élève à 6.335.550 dirhams.

Le projet de renforcement des capacités des associations locales, d'une durée de 22 mois, prévoit des sessions de formation théorique et pratique en matière d'animation participative, de gestion administrative et financière, de montage participatif de projets, de planification stratégique et de partenariat, et de mobilisation de fonds.

Le programme de réparation communautaire, lancé en 2007 et portant sur onze régions du Royaume, revêt une double dimension: Une dimension matérielle à travers des programmes de développement socioéconomique et une dimension symbolique, qui se traduit par la reconnaissance de l'Etat des préjudices causés, à travers l'organisation d'activités de commémoration, notamment l'édification de mémoriaux, la réhabilitation et la reconversion des centres de détention secrets.

Plusieurs conventions de partenariat ont été signées entre 2006 et 2009 avec des partenaires publics et privés en vue d'appuyer la mise en Âœuvre des différents programmes de réparation, qui portent sur la préservation de la mémoire, le renforcement des capacités, la création de projets générateurs de revenus et la promotion des droits humanitaires des femmes.

Dans le cadre de la mise en Âœuvre de ce programme, il a été procédé à l'installation du comité de pilotage national, des unités de gestion et des coordinations locales, la préparation des plans d'action locaux relatifs au renforcement des capacités des acteurs locaux, la préservation positive de la mémoire, l'amélioration des conditions de vie de la population (amélioration des services, désenclavement, activités génératrices de revenus et protection de l'environnement) et la promotion des droits des femmes et des enfants. (MAP)

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